samedi 17 mai 2008

SAUVONS L’HOPITAL PUBLIC PENDANT QU’IL EN EST ENCORE TEMPS !

La Fédération Hospitalière de France et les conférences hospitalières dénoncent depuis de longues années l’insuffisance de financement du secteur hospitalier public. Tous les ans les hôpitaux reçoivent des moyens inférieurs à leurs besoins minimum de fonctionnement.

Les situations déficitaires n’ont cessé de se multiplier et aujourd’hui, même les établissements les plus performants se trouvent confrontés à de très importantes difficultés financières. Le Centre Hospitalier Laennec de Creil en est un exemple frappant…

POURTANT TOUTES LES DIRECTIONS ONT MIS TOUT EN ŒUVRE POUR RETARDER LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE

Les conséquences pour le service public de cette asphyxie budgétaire programmée : reprise sur leurs provisions, plans d’économies, emprunts…
Nous n’en sommes malheureusement plus là, tout ceci est dépassé et la persistance de manque de financement en 2008 (environ 800 millions d’euros), va obliger quasiment tous les établissements à prendre des mesures touchant à l’emploi, à la formation et à la masse salariale.
Plus de recette miracle ! Au plan national, un manque de financement de cette importance représente potentiellement un « plan social » de près de 20000 emplois. Dans le milieu hospitalier les dépenses de personnel représentent près de 70 % des budgets et les autres postes sont en forte progression (médicaments, énergie, assurances…). Il n’est donc pas difficile de comprendre que les établissements ne pourront plus faire face à une telle situation financière qu’en cherchant à réduire leurs effectifs. Mais quid des malades ? Pourront-ils obtenir les qualités de soins, la même attention ? Quid du personnel ? Est-ce que les hôpitaux ou cliniques privées seront soumis aux mêmes règles de fonctionnement ?

L’hôpital public ne doit pas devenir hôpital où ne serait pratiqué que des soins non lucratifs, au contraire. Il doit donner priorité au service public hospitalier.

Réformer et moderniser l’hôpital cela parait nécessaire, encore faut-il lui donner les moyens nécessaires à son bon fonctionnement dans le respect des horaires et contraintes de l’ensemble du personnel.

Il n’est pas possible d’accepter une énième réforme menée, encore à la hâte, exclusivement sous la contrainte budgétaire.

Il faut exiger de l’Etat qu’un plan national de résorption des déficits en regard de chaque situation soit mis en œuvre dans les meilleurs délais.

ENSEMBLE
DEFENDONS L’HOPITAL PUBLIC !
SEUL MOYEN POUR ASSURER A TOUS ET A LONG TERME DES SOINS ET UN ACCUEIL DE QUALITE

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis totalement en accord avec vous, de plus avec les franchises médicales l'on peut craindre que la santé devienne un luxe !